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 (sebastian), this isn't the way i wanted it to end.

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Sebastian Alvez
Sebastian Alvez

【Administratrice / Bury me here.】
hors camp ⁎ usa
PSEUDO : sweet poison (anaïs).
INSCRIT(E) LE : 01/01/2018
MESSAGES : 358
AVATAR : bob morley.
POINTS : 160
AUTRES COMPTES : louise et weston.
AGE : trente-trois ans.
https://soitgoes.forumsrpg.com/t114-sebastian-its-never-going-to


MessageSujet: (sebastian), this isn't the way i wanted it to end.   (sebastian), this isn't the way i wanted it to end. EmptyVen 28 Sep - 16:20

sebastian alvez
— I saw the end of the world, and I think I broke. —
nom : alvez, un nom venu tout droit du mexique, là où il a vu le jour. prénom : sebastian, c'est pas bien compliqué comme prénom, mais avec les années, il a l'habitude qu'on l'appelle juste seb, maintenant. âge : trente-trois ans, sans doute que ça ne veut plus dire grand chose aujourd'hui de toute façon. date et lieu de naissance : il est né le 30 décembre 1984, à Santa Fe, au Nouveau Mexique. origines et nationalité : il a des origines mexicaines par son père et américaines par sa mère ; il possède la double nationalité, à la fois mexicaine et américaine. ancien emploi : militaire dans l'armée américaine, un poste qu'il a fini par déserté quand tout a commencé à se barrer en sucette.  situation civile : célibataire, veuf, il n'en sait trop rien, est-ce que c'est important de toute façon ? Il avait déjà perdu sa femme avant tout ça, de toute façon. orientation sexuelle : hétérosexuel, un détail sans importance, aujourd'hui .  camp actuel : aucun, il reste dans son coin, survit seul, et c'est sans doute mieux comme ça. traits de caractère : écrire ici, minimum 5 traits de caractère concernant votre personnage. groupe : bury me here. avatar : bob morley.
médecine
(30%)
attaque
(80%)
discrétion
(70%)
rapidité
(70%)
défense
(80%)
ingénierie
(30%)

Darkness on the Edge of Town.

(001), avant tout ça, sebastian, c'était un mec bien rangé, avec une vie parfaitement construite, un emploi stable, une petite famille, le mec banal qui vivait tranquillement à Detroit. La seule ombre sur ce tableau, c'était la mort de son épouse, un accident de  la route, un truc qui a ruiné une grande partie de sa vie, mais il avait encore son fils, pour s'accrocher, ce n'est plus le cas aujourd'hui. (002), il parle espagnol, comme son père, il a beau être né sur le sol américain, son père était mexicain, sa mère américaine, alors il est bilingue depuis son plus jeune âge, bien qu'aujourd'hui, ça n'a plus la moindre importance, ce n'était pas comme s'il pouvait encore ajouter ça sur son CV pour ajouter un peu de poids à une quelconque candidature. (003), il est solitaire, blasé, par tout ce qu'il a pu connaitre jusqu'à présent ; il a tout perdu, alors il préfère rester dans son coin plutôt que de risquer de perdre encore plus de choses. (004), Il vit seul dans une petite cabane dans les bois, un truc qu'il a trouvé et qu'il a investi depuis, il n'a pas grand chose, certainement pas le chauffage quand l'hiver arrive, mais il survit comme ça. (005), avant tout ça, il était dans l'armée, il a déserté assez rapidement au début, peu désireux de continuer à entasser des cadavres ; il avait un fils à protéger en plus, c'était bien plus important, une autre mission à laquelle il a manqué. (006), s'il y a bien quelque chose qui lui manque aujourd'hui, c'est la cuisine mexicaine, les bons petits plats de son père, ceux qu'il préparaient pour son fils ; tout ça, il ne peut plus se le permettre aujourd'hui et pourtant il crève d'envie de pouvoir un jour remanger ça. (007), il garde toujours sur lui de quoi se défendre évidemment, mais en plus de ça, il a toujours une photo de sa femme et de son fils, ainsi que son alliance au doigt et un bracelet, au poignet, un cadeau de son fils, bêtement, il a aussi ses clés de voiture, celle de sa maison, dans ses affaires, même si franchement, ça ne risque plus de lui servir. (008), sa seule compagnie en ce moment, c'est celle d'un chien errant qu'il a ramené avec lui, un berger allemand qu'il appelle Harvey, parce que c'est le premier nom qu'il a trouvé en ouvrant un bouquin. (009), il n'a jamais été attiré par les camps et compagnie, il a entendu des rumeurs, choppé des informations sur des ondes radio, mais malgré tout, il préfère encore resté seul. (010), la musique, ça fait aussi parti des choses qui lui manquent, les contaminés sont tellement sensibles au bruit, qu'il est hors de question de mettre de la musique et ça lui manque ; le silence d'ordinaire reposant est devenu oppressant.


sweet poison (anaïs).
âge vingt-cinq ans, le quart de siècle qui s'achève, malheureusement  (sebastian), this isn't the way i wanted it to end. 3147971822 . pays/fuseau horaire : douce fraaance, paysage de mon enfaaaance. disponibilité : 7/7j, parce que la vie, c'est internet. où as-tu connu le forum ? dans mon kinder surprise  (sebastian), this isn't the way i wanted it to end. 785280902 . personnage inventé  (sebastian), this isn't the way i wanted it to end. 796929029  le mot de la fin : je devais avoir la fibre aujourd'hui et en fait non, j'ai le seul, kill me  (sebastian), this isn't the way i wanted it to end. 3147971822 .

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Sebastian Alvez
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MessageSujet: Re: (sebastian), this isn't the way i wanted it to end.   (sebastian), this isn't the way i wanted it to end. EmptyVen 28 Sep - 16:23

GREAT MEN ARE FORGED IN FIRE
—  IT IS THE PRIVILEGE OF LESSER MEN TO LIGHT THE FLAME. —


30 décembre 1984 + naissance de Sebastian à Santa Fe au Mexique. Il est né dans une famille normale, sa mère était américaine, son père mexicain, un mélange qui ne plaisait pas à tout le monde, mais eux, ils étaient une famille unis ; quelques années plus tard, ses parents ont eu un deuxième enfant : sa sœur Eva, dont il a toujours été très proche. 2003 + il a décidé de s'engager de s'engager dans  l'armée, un choix un peu surprenant peut-être, mais c'était sa seule ambitieux, peu désireux d'aller perdre son temps sur les bancs de la fac ; les études, ce n'était pas son truc, mais il avait envie de faire quelque chose d'utile, alors l'armée, ça semblait le bon plan. 2006 + lors d'une soirée organisée par des amis, il avait rencontré Alison, une jeune femme avec qui le courant était bien passé, ils avaient passé un bon moment ensemble, puis ils ont décidé de se revoir, une fois, deux fois, plus encore, si bien qu'ils ont fini par tombés amoureux et par former un couple, à l'époque, âgé de seulement 22 ans, Sebastian savait que ce serait la femme de sa vie. 2005+ l'année de son mariage ; un événement unique, sublime, l'un des plus beaux jours de sa vie, il était heureux, vraiment heureux à cette époque là, il avait une femme formidable et toute une vie pleine de bonheur qui l'attendait, qu'est-ce qu'il pouvait demander de plus hein ? Rien, sans doute, aujourd'hui de ce mariage, il ne lui reste plus qu'une alliance au doigt. 15 juin 2011 + il a eu une fille ce jour-là, une magnifique petite fille. Le plus beau de tous les bébés évidemment. C'était un bébé désiré, une décision qu'ils avaient pris avec son épouse. Ils avaient été heureux quand elle était tombée enceinte et ils l'avaient été encore plus, le jour où le petite était venue au monde. Elle était parfaite leur enfant, ils l’aimaient leur fille, peur petite Eleanor.  2017 + Cancer. Le verdict était tombé, froid, glaçant, terrible. Elle était jeune pourtant sa femme, elle avait toute la vie devant elle et pourtant on lui avait diagnostiqué un cancer, déjà bien avancé, trop avancé pour que les médecins aient beaucoup d’espoir. Il ne savait pas comment gérer ça, Sebastian. Elle allait se battre, c’était ce qu’elle avait dit, mais est-ce qu’elle allait gagner ? Il essayait de se convaincre que oui. Elle était tombée malade, ça avait été dur. Après le diagnostic, y avait eu les opérations, la chimiothérapie, elle était devenue de plus en plus fatiguée, de plus en plus faible et puis un jour, ça avait été trop sans doute, elle était morte, cette même année. Elle s’était battue, mais elle avait perdu. Elle était partie et sans elle, plus rien ne semblait avoir le moindre sens. novembre 2018 + Le monde s’était effondré sans qu’il n’y comprenne rien. Au début, il avait suivi les ordres de l’armée, ils avaient parlé de virus, de contamination et d’une nécessité absolue d’empêcher cette chose de se répandre. Il avait abattu des gens et déplacé des corps, tellement de corps que ça semblait surréaliste. Après, on avait commencé à bombarder certaines villes, parce qu’il fallait détruire le problème dans l’œuf, parce que c’était la seule solution pour tout arranger. C’était ce qu’on avait dit, ce qu’il avait entendu, ce avec quoi il avait été d’accord pendant un moment, pendant trop longtemps. Au bout d’un moment, il s’était rendu compte que c’était le sang de personnes innocentes qu’il avait sur les mains et que de toute façon, rien ne s’arrangeait. Il était parti alors, il avait pris sa fille avec lui et il était parti, avec pour objectif celui de passer la frontière canadienne pour retrouver sa sœur qui vivait à Toronto. Peut-être que les choses étaient plus vivables là-bas. Il n’en savait rien, personne n’en savait rien, c’était le chaos et ça s’était répandu sur tout le territoire américain. Tout ce qu’il avait maintenant Sebastian, c’était sa fille et il voulait la sauver à tout prix. 2019-2020  + il était arrivé jusqu'à la frontière canadienne, près de Détroit, il avait cru qu'il allait pouvoir revoir sa sœur, mis la frontière était fermée. Personne n'était autorisé à la franchir, y avait des militaires pour s'assurer que cet ordre serait respecté. Il ne reverrait pas sa sœur, ils allaient mourir, chacun d'un côté de la frontière, sans avoir eu la chance de se dire adieu. C'était une idée à laquelle il avait presque fini par se faire, à force d'errer ici et là. Il ne la reverrait pas sa sœur et au bout d'un moment, il avait arrêter d'essayer, arrêter même d'y croire, ne se concentrant plus sur la survie de sa fille que sur n'importe quoi d'autre.    25 décembre 2020 + c'était noël et comme un idiot, il avait voulu marquer le coup. Ça faisait des semaines et des semaines qu'elle le suppliait d'aller en ville, elle voulait aller à la bibliothèque, parce qu'il n'y avait plus rien d’intéressant à lire, dans cette petite cabane au milieu de nulle part dans laquelle ils s'étaient installés pour survivre. Il avait cédé, ils étaient allé en ville, ils étaient allé jusqu'à la bibliothèque, elle avait trouvé ce livre qui lui tenait vraiment à cœur et au lieu de lui dire qu'ils pouvaient rentrer maintenant, il lui avait dit qu'elle n'avait qu'à en prendre d'autres, comme ça, elle aurait plein de livres. Les choses avaient mal tournées, là, dans un coin de la bibliothèque, y avait eu une de ces créatures il avait eu le regard ailleurs pendant trente secondes, elle s'était faite mordre. Il étaient quand même rentrés, il l'avait ramenée avec lui. Il était resté avec elle aussi longtemps que possible, avant d'enfoncer une lame dans sa tête, pour s'assurer qu'elle ne deviendrait jamais l'une de ces choses. Il l'a à l'arrière de la maison, avec une croix de bois de fortune, un souvenir constant de ce qu'il a perdu. novembre 2021 + Nova. C'était son nom, celui qui continuait de hanter ses pensées, même si elle n'était plus là. Nova, elle avait été la première personne avec qui il réussissait à tisser un lien, depuis la mort d'Eleanor. Il ne sortait pas beaucoup de sa cabane, y avait un petit jardin, qui lui permettait de survivre, des panneaux solaires pour l'électricité, bien qu'il ne s'en servait pas beaucoup ; des livres à lire, la paix un étang où pêcher un peu plus loin. Il survivait tout seul là-dedans. Mais un jour, il était sorti, il était allé en ville pour trouver de davantage de vivres et il l'avait trouvée là-bas, blessée mais vivante. Il n'avait pas pu se résoudre à l'abandonnée à son sort, alors il l'avait ramenée avec lui. Il lui avait dit qu'elle pouvait rester, si elle voulait. Ils avaient passé du temps ensemble, mais elle avait toujours été claire, elle partirait quand elle irait mieux. Il s'était trop attaché, il l'avait aimée, comme si son cœur avait un besoin désespéré de s'attacher à quelqu'un, elle l'avait sauvé de la dérive dans laquelle il sombrait. Mais elle était partie, c'était ce qui était prévu et il ne pouvait pas lui en vouloir. Il était bien placé pour savoir, que dans ce monde, on finissait toujours par perdre ceux qu'on aime et ça faisait tellement de mal que personne de censé ne voulait prendre un tel risque en s'attachant aux autres.

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